Mt Ventoux-Fontaine Vaucluse

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Découverte guidée du Mont Ventoux - Jour 4

Le Mont Ventoux est un Parc Naturel régional classé depuis 2020. Il est classé Réserve de Biosphère par l'UNESCO  et est intégré au réseau européen Natura 2000. 
Dans la montée, c'est d'abord une végétation méditerranéenne que l'on peut observer avec la garrigue, les chènes verts, kermès, les genevriers cade, les pins d'Alep, les pins noirs d'Autriche et des jolies fleurs commes les iris nains....

Passé 500 m d'altitude, la chênaie verte cède la place à la chênaie blanche. On peut y voir des buis en bord de route, taillés par l'ONF, geneviers, la lavande aspic, les genêts et orchidées. 

Au delà de 1100 m se dévoilent les forêts de hêtres, de sapins, de pins sylvestres. Au sommet les pierriers abritent des plantes rares tels que le pavot du Groënland et l'Ibiris de De Candolle. 

Altitude 1910 m

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Un brin d'histoire 

Le récit le plus ancien de l'ascension du Mont Ventoux date du 14ème siècle. En avril 1336, le poète François Pétrarque décide de gravir la montagne. Au début du printemps 1925, Pierre de Champeville, de plus en plus déterminé à développer le tourisme de pein air, part seul, gravir le sommet. Il découvre d'immenses champs de neige versant sud qui lui semblent propices à la pratique du ski. Grâce à sa persévérance, la 1ère station de ski voit le jour en 1929 au Chalet Reynard (1437 m).

Les arrêts découverte 

Les maisons forestières sont les témoins de l'époque 
où les voies d'accès étaient encore de simples chemins muletiers. Elles sont au nombre de 3. 
Le pavillon Roland (déboisement), la maison forestière de Jamet (courses automobiles) la maison forestière de la Grave (travail de l'enthomologiste Jean Henri Fabre), 

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Sans jeu de mot, nous avons fait un petit "Sault"

En 1291, Isnard II dit d’Entrevennes, signe avec Charles deux, comte de Provence, un traité qui restera à la base légale de l’indépendance et des libertés du pays de Sault

Durant près de six siècles, la famille D’ Agoult règne sur le comté de Sault et de ses privilèges. François Louis, dalle culte de Sault, Montauban et son épouse chrétienne d’Aguerre, sont les derniers à résider au château. À la mort de la comtesse Amazone, en 1611, ce sont les Lesdiguières puis les Villeroy qui ne posséderont.

Le dernier seigneur de Sault, Louis Gabriel Neufville Villeroy, capitaine de la première compagnie des gardes du roi, Louis XVI est décapité à Paris, le 28 avril 1794.
Sault, c'est aussi le pays de la lavande et du nougat (marron, blanc). André Boyer, Maître Confiseur Nougatier depuis 1887, élabore dans le respect des recettes d'origine, nougat blanc, nougat noir, macarons provençaux, galettes de petit épeautre, calissons, guimauves à l'ancienne...https://www.nougat-boyer.fr

Sur les pas de "Loup d'Agoult"

On trouve dans le village, des lieux qui ont marqué la viie quotidienne des habitants. En 1515, un marché hebdomadaire est institué (un des plus ancien de Provence). 
Il se tient à différents endroits du village. 
Dès le XVI ème siècle, la place du Marché est un lieu d'échange mais aussi d'affrontements entre marchands. Elle deviendra un lieu d'embauche pour les journaliers employés aux divers travaux agricoles de la vallée. 

Après-midi visite de la Fontaine de Vaucluse

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La source de la Sorgue, la plus importante résurgence d’Europe, est une curiosité géologique qui a longtemps mis l’homme au défi. Le débit de l’eau jaillit du gouffre attire traditionnellement les foules, notamment au printemps, où les flots bouillonnants procurent un spectacle d’une rare intensité. Nous avons eu beaucoup de chance, d'après notre guide Mireille, le débit était très important  suite aux divers orages qui se sont abattus dans la région, juste avant notre arrivée. 
De nombreuses traces du passé glorieux du village charment le visiteur, tels les vestiges du Château des Évêques de Cavaillon (XIIe siècle). L’Église Saint-Véran-Sainte-Marie, classée aux Monuments Historiques, a été édifiée sur les ruines d’un temple païen. Elle est dédiée au Saint qui délivra, selon la légende, la contrée d’un monstre redoutable, la Couloubre. 
Le village était, à l’époque, le site d’un pèlerinage littéraire et romantique qui attirait les plus grands talents des lettres françaises, tels Lamartine, Chateaubriand, Stendhal ou Georges Sand.

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Fin de journée à l'Isle sur la Sorgue

Surnommée la petite "Venise Comtadine"

Cet ancien village de pêcheurs est aujourd'hui une des villes les plus attractives de Provence. 
Parmi les trésors hérités d'un rihe passé historique, les roues à aubes sont une curiosité à ne pas manquer. 
Dès le Moyen Age, les draps de laine sont foulés et parés dans les moulins paroirs. 

Pour en savoir +

Ce village devient le centtre industriel lainier le plus important du Vaucluse. 
La ville comptait soixante-six roues installées sur ses canaux dont dix-sept sur le canal de l'Arquet. 
Ces roues faisaient fonctionner les industries du textile, les moulins à farine, papeteries....
Il ne subsiste qu'une quinzaine de roues et la manufacture lainière Brun de Vian-Tiran connue depuis 1808 (Haut de gamme). 

C'est aussi la capitale et le paradis des chineurs puisqu'elle regroupe une quarantaine d'antiquaires! 

Château Dumas

L’Isle détruit l’usine plâtrière Dumas en 1930 pour y créer un jardin public et la ville conserve dorénavant ses roues à aubes pour témoigner de son passé industriel. Jugée trop polluante par les habitants, elle fût détruite. La Caisse d'Epargne en a pris possession en finançant la restauration de cette belle demeure du siècle dernier. 

La place du marché les jeudis et dimanches

Couleurs provençales : primeurs savoureux, fromages et crus de la région comptent parmi les produits proposés sur les étals des marchands. Le premier dimanche du mois d’août, une partie du marché « se déplace » sur l’eau : fruits, légumes, lavande et savons, sont chargés sur des Nègo Chin, ces barques de pêcheurs à fond plat typiques, et proposés aux acheteurs par des marchands en costume traditionnel.

La Collegiale Notre Dame des Anges 

Une église Romane s’élevait au XIIe siècle à l’emplacement actuel de notre église. En 1222, elle fut érigée en collégiale (une église qui possède un chapitre de chanoines comme en témoignent les stalles encore présentes au choeur), par l’évêque de Cavaillon.
Étant tombée en ruine, on la reconstruisit en 1645 sous les ordres de l’architecte avignonnais François de Royer de la Valfrenière avec sa façade de style jésuite, et sans autre ornement qu’un cadran lunaire, un fronton triangulaire et une balustrade.

 

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